Le Spinner ou fidget spinner a été un phénomène mondial, mais pour les passionnés d’impression 3D, c’est bien plus qu’un simple jouet. C’est le projet parfait pour faire ses premiers pas dans le monde de la fabrication additive. Sa simplicité de conception, son faible coût et la satisfaction instantanée qu’il procure en font un excellent point de départ pour quiconque souhaite maîtriser les bases.
Pourquoi imprimer un spinner ?
- Simplicité et rapidité : Le design de base d’un spinner est simple et rapide à imprimer. C’est l’un des premiers projets que l’on peut terminer en quelques heures.
- Apprendre les bases : Imprimer un spinner vous initie aux réglages essentiels de votre logiciel de tranchage (slicer), comme le remplissage (infill), la hauteur de couche et la gestion des supports (pour certains designs).
- Personnalisation infinie : Vous pouvez modifier la forme, la taille, le poids et la couleur du spinner. C’est une excellente façon de comprendre le potentiel créatif de l’impression 3D.
- Un premier assemblage : Le projet enseigne comment intégrer une pièce externe (le roulement) à votre impression 3D, une compétence fondamentale pour des projets plus complexes.
Le matériel nécessaire pour imprimer en 3D un Spinner
Pour imprimer et assembler un spinner, vous n’aurez besoin que de trois éléments principaux :
- Le filament : Le PLA est le choix idéal pour un débutant. Il est facile à imprimer, peu coûteux et offre un bon rendu.
- Le roulement : La pièce maîtresse du spinner. Le plus couramment utilisé est le roulement de skate 608 (22 mm de diamètre externe, 8 mm de diamètre interne, 7 mm d’épaisseur). Ils sont très abordables et disponibles partout.
- Le fichier 3D : Des milliers de fichiers STL gratuits sont disponibles sur des plateformes d’échange de fichier (consulter notre article : « Où Trouver des Fichiers 3D STL gratuit pour l’Impression 3D ? Les Meilleures Plateformes« ) . Vous y trouverez des designs classiques, complexes ou totalement originaux.
Le processus d’impression et d’assemblage
- Préparation du fichier : Chargez le fichier STL dans votre logiciel de tranchage. Utilisez une hauteur de couche de 0.2 mm pour un bon compromis entre vitesse et qualité. Un remplissage de 20 % est largement suffisant. Pour les designs avec des porte-à-faux, activez les supports.
- L’impression : Lancez l’impression. Une fois la pièce terminée, laissez-la refroidir sur le plateau pour éviter toute déformation.
- Nettoyage et finition : Retirez les supports (si vous en avez utilisés) et lissez les éventuelles imperfections à l’aide d’une petite lame ou de papier de verre fin.
- L’assemblage : Insérez le roulement dans le trou central. Selon la précision de votre imprimante, il peut s’ajuster facilement ou nécessiter une légère pression. Vous pouvez utiliser un étau ou un marteau avec douceur pour l’insérer. Une astuce consiste à chauffer légèrement la pièce imprimée ou à mettre le roulement au congélateur quelques minutes pour faciliter l’emboîtement.
Pour aller plus loin
Une fois que vous maîtrisez le spinner de base, les possibilités sont infinies :
- Créer vos propres designs sur un logiciel de CAO.
- Utiliser des filaments spéciaux pour donner du poids (filaments avec des particules métalliques) ou un aspect unique.
- Peindre votre spinner pour le personnaliser.
En somme, le spinner imprimé en 3D est bien plus qu’un simple objet à faire tourner : c’est une porte d’entrée ludique vers un monde de compétences, d’apprentissage et de créativité qui ne fait que commencer.
En conclusion, la peinture est un art en soi, et la bonne combinaison d’un bon ponçage, d’une sous-couche adaptée et du type de peinture idéal est la recette secrète pour sublimer vos créations 3D.
