FAQ Impression 3D
L’impression 3D vous intrigue ? Nous répondons à toutes vos questions pour vous lancer facilement, de l’achat à l’impression ! Vous avez une question, remplissez le formulaire en cliquant ici : FORMULAIRE
L’impression 3D est un procédé de fabrication dit « additif ». Au lieu de retirer de la matière (comme pour la sculpture), elle construit un objet en superposant des couches de matière successives à partir d’un fichier 3D numérique.
Pour faire vos premières impressions, il vous faut trois éléments essentiels : une imprimante 3D, du filament (la « cartouche d’encre » de l’imprimante) et un logiciel de tranchage (slicer) qui transforme le fichier 3D en instructions pour l’imprimante.
Pour les débutants, le PLA (acide polylactique) est le plus recommandé. Il est facile à imprimer, biodégradable et disponible dans un large éventail de couleurs. Pour des pièces plus robustes et durables, le PETG est un excellent choix. Pour en savoir plus consulter notre article : « Choisir le bon filament pour votre impression 3D »
La durée varie énormément selon la taille de l’objet, la complexité du modèle, la hauteur de couche et la vitesse d’impression. Une petite figurine peut prendre quelques minutes, tandis qu’une pièce plus grande ou très détaillée peut demander plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Le coût est devenu très accessible. Il existe des imprimantes 3D d’entrée de gamme à un prix très abordable, et le prix d’une bobine de filament est généralement raisonnable. L’impression 3D est désormais à la portée de presque tous les budgets.
Les échecs d’impression sont fréquents, même pour les plus expérimentés. La plupart du temps, ils sont causés par une mauvaise adhérence au plateau, un mauvais réglage de la température ou un problème de calibrage. Pour en savoir plus consulter notre article : »Comprendre les causes courantes des échecs en Impression 3D »
Un logiciel de tranchage (slicer) pour découper votre modèle en couches et générer le code G que l’imprimante peut lire. Consulter notre article : « Les Différents Logiciels de Tranchage Slicers en Impression 3D FDM »
La solidité d’une pièce dépend de plusieurs facteurs : le filament utilisé (le PETG et l’ABS sont plus solides que le PLA), le pourcentage de remplissage (infill) et l’orientation de l’impression. Une pièce avec un fort pourcentage de remplissage sera beaucoup plus solide.
Pour en savoir consulter nos articles : « Choisir le bon filament pour votre impression 3D » et « Les Différents Remplissages en Impression 3D : « L’Art d’allier Solidité et Efficacité »
Les imprimantes 3D sont généralement sûres. Il est toutefois recommandé de les utiliser dans un endroit bien ventilé, car certains filaments comme l’ABS peuvent émettre des odeurs et des particules fines. Il faut également faire attention à la buse, qui peut chauffer à plus de 200 °C.
- Le remplissage (infill) : il s’agit de la densité intérieure de votre pièce. Pour un objet décoratif, un remplissage de 10 à 20 % est suffisant. Pour une pièce fonctionnelle qui doit être solide, choisissez un remplissage de 50 % ou plus.
- La hauteur de couche : plus elle est petite (ex : 0.1 mm), plus l’impression sera détaillée et lisse, mais plus elle sera longue. Une hauteur de 0.2 mm est un bon compromis entre qualité et vitesse.
- Les supports : ils sont nécessaires pour imprimer les parties en « porte-à-faux » qui ne sont pas supportées. Le logiciel peut les générer automatiquement.
Un bon calibrage est la clé de la réussite. Les étapes principales sont :
- Le nivellement du plateau : c’est l’étape la plus importante, qui assure que la première couche adhère parfaitement et est régulière.
- Le réglage du flux (flow rate) : il garantit que la quantité de filament extrudé correspond à la quantité demandée.
- Le réglage des pas de l’extrudeur (E-steps) : il assure que le moteur de l’extrudeur pousse la bonne longueur de filament.
De nombreuses imprimantes 3D actuelles sont capables d’effectuer automatiquement ces réglages.
Le filament est sensible à l’humidité. S’il absorbe l’humidité de l’air, il devient cassant et cause des problèmes d’impression. Il est recommandé de le stocker dans un sac scellé avec un sachet de gel de silice (absorbeur d’humidité) ou dans une boîte de séchage. Lire notre article : « Faut-il sécher le filament d’Impression 3D ? »
- Les imprimantes FDM (Fused Deposition Modeling) construisent les objets couche par couche en faisant fondre un filament. Elles sont polyvalentes, abordables et idéales pour les objets fonctionnels.
- Les imprimantes à résine (SLA, DLP) utilisent un liquide sensible à la lumière UV. Elles sont beaucoup plus précises et idéales pour les miniatures, les figurines et les pièces très détaillées, mais leur processus est plus complexe et nécessite plus de précautions.
L’impression 3D métal peut se faire de plusieurs manières, mais la plus courante est le DMLS (Direct Metal Laser Sintering) ou SLM (Selective Laser Melting). Ces techniques sont similaires au SLS, mais utilisent des poudres métalliques (acier, titane, aluminium). Elles permettent de créer des pièces fonctionnelles, très solides et précises pour les secteurs de l’aérospatial ou du médical. Lire notre article : « L’Impression 3D Métal : Une Révolution dans la Fabrication Industrielle »
Le bio-printing est une technique de pointe qui utilise des matériaux « bio-encres » à base de cellules vivantes pour imprimer des tissus ou des organes. C’est un domaine de recherche fascinant, qui pourrait révolutionner la médecine régénérative en permettant de créer des greffes de peau ou des modèles de tissus pour la recherche pharmaceutique. Lire notre article : « Bioprinting l’impression 3D au service du Corps Humain »
Dans le monde de la fabrication additive, si l’imprimante 3D est le corps et le filament le sang, alors le fichier STL est sans conteste le cerveau, le plan directeur qui rend toute création possible. Lire notre article : « Qu’est-ce qu’un fichier STL et à quoi sert-il ? »
Le fichier STL est le vétéran de l’impression 3D, tandis que le 3MF (3D Manufacturing Format) est son successeur moderne. En savoir lire notre article : « Différences entre un fichier 3D STL et 3MF ? »
L’impression 3D traditionnelle, avec ses trois axes (X, Y, Z), a révolutionné la manière dont nous concevons et produisons des objets. Cependant, cette méthode de fabrication « couche par couche » présente des limitations inhérentes, notamment la nécessité de supports pour les surplombs et l’anisotropie des pièces (résistance inégale selon les axes). C’est là qu’intervient l’imprimante 3D 5 axes, une technologie avant-gardiste qui promet de libérer la fabrication additive de ses contraintes les plus fondamentales, ouvrant la voie à des géométries plus complexes, des pièces plus robustes et des processus plus efficaces. En savoir plus : « Qu’est-ce qu’une Imprimante 3D 5 Axes ? Fonctionnement, avantages, applications… »
Une imprimante 3D est un outil de précision qui, comme toute machine, fonctionne au mieux lorsqu’elle est bien entretenue. Un entretien régulier n’est pas seulement une bonne pratique, c’est une garantie de longévité pour votre équipement, de fiabilité pour vos impressions et de qualité constante pour vos créations. Lire notre article : « Comment bien entretenir votre Imprimante 3D ? »
L’impression 3D est un processus fascinant qui permet de matérialiser n’importe quelle forme. Mais il y a une règle de base incontournable : vous ne pouvez pas imprimer dans le vide ! C’est là que les supports entrent en jeu. Ces structures, souvent perçues comme une contrainte, sont en réalité l’échafaudage indispensable qui permet à votre imprimante de construire des pièces complexes avec des surplombs et des ponts. Lire l’article : « Pourquoi a-t-on besoin de supports en Impression 3D ? »
Le choix entre le PLA+ et l’ABS ne se résume pas à la facilité d’impression. Ces deux filaments, bien que tous deux utilisés pour des pièces fonctionnelles, présentent des différences techniques et de résistance fondamentales. Lire l’article : « PLA+ vs ABS : Le duel technique des filaments fonctionnels »
L’un des défis les plus courants en impression 3D est la gestion des porte-à-faux. Ces parties de vos pièces qui sont construites « dans le vide » peuvent s’affaisser, rendant l’impression inutilisable. Pour éviter cela, on utilise des structures de soutien, mais les générer inutilement coûte du temps et du filament.
La solution ? Un simple test d’impression d’angle. Lire la suite : « Test d’impression 3D : trouvez l’angle de support idéal pour votre Imprimante 3d »
L’impression 3D est fascinante, mais elle a ses limites. L’un des défis les plus courants est de réussir à imprimer des ponts (ou « bridges ») : ces portions de matière extrudées qui doivent franchir un vide entre deux points de support sans s’affaisser. Lire l’article complet : « Tester les capacités d’un pont en impression 3D : comment imprimer dans le vide ? »
Le filament PLA (acide polylactique) est de loin le matériau le plus populaire en impression 3D. Il doit sa renommée non seulement à sa facilité d’utilisation, mais aussi à sa réputation d’être un plastique « écologique » et « éco-responsable ». Mais qu’en est-il vraiment ? Lire l’article : « Le PLA est-il un filament écologique et éco-responsable ? »
L’impression 3D est un monde d’innovation en constante expansion. Après les plastiques, les métaux et les composites, la technologie s’est tournée vers un matériau aussi ancien que l’humanité : la céramique. Loin de remplacer les techniques traditionnelles du potier, l’impression 3D céramique ouvre un tout nouveau champ des possibles, alliant la précision du numérique au charme artisanal de la terre. Comment fonctionne l’impression 3D céramique ? lire l’article : « Impression 3D Céramique : Quand la technologie rencontre l’Art »
Lorsque l’on débute ou que l’on se perfectionne dans l’impression 3D, on se concentre souvent sur le choix de l’imprimante ou du logiciel. Pourtant, la marque du filament que vous utilisez est un facteur tout aussi important. Elle influence directement la qualité, la fiabilité et le succès de vos impressions. Lire notre article : « Guide des marques de filaments : Choisir la bonne matière pour des impressions 3D réussies »
Depuis ses débuts, l’impression 3D s’est basée sur un principe simple : construire un objet couche par couche, sur un plan horizontal. Ce mode de fonctionnement, appelé « impression planaire », est la norme. Mais que se passerait-il si l’on pouvait s’affranchir de cette règle ? C’est tout l’enjeu de l’impression 3D non planaire, une technique de pointe qui promet de révolutionner la qualité et la solidité de nos pièces. Lire notre article : « L’Impression 3D Non Planaire : Repousser les Limites de la Fabrication Additive »
Il n’y a pas de différence technique. FDM (Fused Deposition Modeling) est un terme déposé par l’entreprise Stratasys, tandis que FFF (Fused Filament Fabrication) est le nom générique et libre de droits pour la même technologie. Les deux désignent le processus de fabrication additive qui consiste à extruder un filament chauffé couche par couche.
La taille de la buse affecte la vitesse et la précision.
- Une buse standard de 0,4 mm est un bon compromis pour la plupart des impressions.
- Une buse plus grande (0,6 mm, 0,8 mm) permet d’imprimer beaucoup plus rapidement et de créer des pièces solides, au détriment de la finesse des détails.
- Une buse plus petite (0,2 mm) est idéale pour les pièces qui demandent des détails très fins, mais l’impression sera beaucoup plus lente.
- L’extruder (extrudeur) est le mécanisme qui pousse le filament.
- Le hotend est l’ensemble qui contient le radiateur, le corps de chauffe et la buse, où le filament est fondu avant d’être déposé. L’extrudeur pousse le filament dans le hotend.
Le « stringing » est causé par le filament qui s’écoule de la buse lorsqu’elle se déplace. Pour l’éviter, vous devez optimiser la rétraction (vitesse et distance à laquelle le filament est tiré en arrière) et réduire légèrement la température d’impression. En savoir, consulter notre article : « Comprendre les causes courantes des échecs en Impression 3D »
- Un extrudeur Bowden est situé loin du hotend. Il pousse le filament à travers un long tube en PTFE. C’est un système léger qui permet une impression plus rapide, mais qui peut rendre l’impression de filaments flexibles difficile.
- Un extrudeur Direct Drive est monté directement sur le hotend. Cela permet un meilleur contrôle de l’extrusion et de la rétraction, ce qui est idéal pour les filaments flexibles, mais le poids supplémentaire peut réduire la vitesse d’impression.
Une première couche qui ne colle pas est la cause de la majorité des échecs d’impression. Assurez-vous de :
- Bien niveler le plateau de manière précise.
- Nettoyer la surface d’impression avec de l’alcool isopropylique.
- Utiliser un adhésif (colle, laque) si nécessaire.
- Régler la hauteur de la première couche et la température du plateau pour une bonne fusion.
Le remplissage détermine la résistance et le poids de votre pièce.
- Un remplissage de 10-20% est suffisant pour des objets décoratifs ou des prototypes rapides.
- Un remplissage de 30-50% est un bon compromis pour des pièces fonctionnelles.
- Un remplissage de 100% garantit une solidité maximale pour des pièces qui doivent supporter des contraintes.
Lire notre article : « Les Différents Remplissages en Impression 3D : L’Art d’allier Solidité et Efficacité »
Le « warping » est la déformation des bords d’une pièce qui se décolle du plateau. Cela est généralement dû à un refroidissement trop rapide. Pour l’éviter, désactivez le ventilateur de refroidissement de la pièce pour les premières couches et assurez-vous que la température du plateau est bien réglée. En savoir, consulter notre article : « Comprendre les causes courantes des échecs en Impression 3D »
L’impression de filaments flexibles est délicate. Pour réussir, il est recommandé de :
- Réduire la vitesse d’impression à 20-30 mm/s.
- Désactiver la rétraction ou la réduire au minimum.
- Utiliser un extrudeur de type Direct Drive si possible, car il a un meilleur contrôle sur le filament.
Le G-code est le langage que l’imprimante 3D comprend. Il est composé de commandes textuelles qui indiquent à l’imprimante où se déplacer, à quelle vitesse, et à quelle température chauffer. C’est le logiciel de tranchage (slicer) qui traduit votre modèle 3D en G-code.
- Une skirt est un simple contour autour de la pièce qui sert à amorcer l’extrusion avant le début de l’impression.
- Un brim est un contour qui adhère à la première couche de la pièce pour augmenter la surface de contact avec le plateau, réduisant ainsi le risque de décollement.
- Un raft est une base imprimée sous la pièce qui assure une forte adhérence, idéale pour les pièces avec une petite surface de contact ou pour les matériaux qui se déforment facilement.